Histoires de bien faire...
L’impression offset est le meilleur choix lorsque de plus grandes quantités sont nécessaires et que l’on recherche une reproduction précise des couleurs pour une impression de qualité supérieure. Imprimant sur la base de 4 couleurs – les fameux CMJN – les machines modernes offrent souvent un 5è poste pour une 5è couleur personnalisée ou un vernis. Certaines machines possèdent jusqu’à 10 postes pour imprimer dans le même temps des feuilles recto-verso avec un séchage intermédiaire des encres spécialement prévues à cet effet. Un catalogue papier étendu est aussi le principal atout de ce procédé d’impression offrant aussi des formats allant jusqu’à 700x1000 mm ; de quoi imaginer des supports de communication originaux ou pratiques: fourre, packaging, emballage. C’est aussi la recherche d’une réduction des coûts et la solution idéale pour la production de brochures permettant l’impression de 4 ou 8 double-pages par feuille.
C’est le meilleur rapport qualité prix pour des quantités au-dessus de 500-1000 exemplaires. Plus vous imprimez, plus le prix par pièce est bas.
Attention cependant au prix de certains papiers de création et le choix de certains enrichissements (découpe, vernis, laminage, gaufrage, etc.) qui peuvent, bien sûr, augmenter le budget.
L'impression numérique professionnelle* utilise une technologie beaucoup moins lourde, volumineuse et est plus rapide. Elle utilise des toners d’encres (le plus souvent liquides) pour la reproduction des couleurs.
Elle est adaptée pour des petites quantités – de 1 à 500 exemplaires – et n’est exploitable encore que sur un catalogue de papier limité. Son autre intérêt est la personnalisation. Elle permet de rendre unique chaque exemplaire. Nom, adresse, etc. Tout est possible mais pas en grande quantité car ce genre de machine chauffent beaucoup en raison de leurs composants et de leur structure compacte.
La grande valeur ajoutée de l’impression numérique est de pouvoir, depuis quelques années seulement, offrir la possibilité d’utiliser des tons directs (des couleurs référencées comme les Pantone, des encres métalliques ou pastel) mais aussi le blanc. Cette dernière avancée technologique est pour les graphistes une plus-value avantageuse puisqu’il était jusqu’à là impossible d’imprimer en blanc sur un papier de couleur ou texturé sans passer par le procédé d’impression sérigraphique; système assez lourd à mettre en place en supplément de l’impression traditionnelle en quadrichromie.
* À distinguer des entreprises « pousse-bouton » qui ne font que reproduire vos fichiers sur du papier ordinaire avec des encres peu durables.
La réalité du marché est que la demande vers l’imprimerie numérique augmente. Les habitudes des entreprises semblent avoir évoluées et leurs besoins aussi. On voit de plus en plus de sociétés lancer des projets d’impression en moins grandes quantités mais peut être plus souvent. Elles préfèrent souvent axer leur communication sur des publics ciblés ou de la fidélisation et donc de la personnalisation pour plus de proximité. Ces petites séries et un service rapide sont appropriés pour répondre « au mieux » à une activité qui s’emballe et qui a de plus en plus de mal à anticiper. C’est aussi ce phénomène qui pousse les entreprises a se tourner vers des solutions purement digitales quand il s’agit d’atteindre rapidement un public. Si l’objectif est d’avoir de l’impact et de l’information rapide pour plus de réactivité, l’empreinte mémorielle est mineure et le capital de la marque en pâti.
Nonobstant, il existe aussi des situations plus appropriées encore aux supports imprimés et il existe encore des amoureux du papier. Nous avons eu la chance d’avoir des clients soucieux de proposer à leurs clients ou leurs publics, une expérience sensible. Plaisir des yeux à apercevoir des vernis placés; plaisir des mains au contact d’un papier à la texture de peau de pêche; plaisir des deux pour découvrir un gaufrage ou une forme de découpe surprenante; plaisir olfactif à sentir le papier au feuilletage des pages; plaisirs de notre intellect à être surpris par un jeu d’encres mêlant mat, brillance sur un papier naturel ou revêtu d’un laminage. Tout semble possible pour provoquer une rencontre sensuelle et marquer les esprits, même de mixer les techniques (voir le projet VPI).
Nous avons un rapport existentiel au papier qui nous tient de notre enfance où nous découvrions le monde avec des livres; ceux-là même qui nous faisaient partir dans des mondes fantastiques avant de dormir. Plus grands, nous avons encore envie de vivre des aventures papetières fait de couleurs, de textures, de pliages et d’histoires.
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